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    Cent millions de personnes pourraient basculer dans l'extrême pauvreté dans les quinze prochaines années si aucune mesure n'est prise pour freiner le changement climatique. 

    Le réchauffement climatique risque d'aggraver "considérablement" la pauvreté sur le globe en asséchant les récoltes agricoles et en menaçant la sécurité alimentaire de millions de personnes, met en garde la Banque mondiale dimanche 23 novembre.

    "Sans une action forte et rapide, le réchauffement et ses conséquences pourraient considérablement aggraver la pauvreté dans de nombreuses régions du globe", prévient l'institution-phare du développement dans un rapport publié un an avant la conférence de Paris sur le climat.

    Sécheresse, canicule, acidification des océans, raréfaction de l'accès à l'eau... la BM se projette dans un scénario où la communauté internationale n'aurait pas atteint son objectif de limiter la hausse du thermomètre mondial de +2°C par rapport à l'ère préindustrielle, contre +0,8°C actuellement.

     


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    Montée des eaux, sécheresse, cyclones... Le réchauffement climatique se fait ressentir partout. Ses premières victimes sont les populations locales, obligées de migrer pour trouver refuge sur des terres plus accueillantes. Leur nombre ne cesse de croître. Parmi les 60 millions de réfugiés ou déplacés dans le monde, difficile d'estimer la part de migrants climatiques.

     

    Si trente-trois pays sont concernés un peu partout sur le continent, quelques-uns sont plus particulièrement touchés, comme l’Éthiopie, le Zimbabwe, le Malawi et le Nigeria. On estime ainsi à 14 millions le nombre de déplacés climatiques entre 2009 et 2015.

    Les catastrophes naturelles dues au changement climatique ont poussé 1,1 million d’Africains à quitter leur foyer en 2015. Un record, selon un rapport du Centre de surveillance des déplacements internes


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     Ce sommet international se tient au Parc des expositions de Paris-Le Bourget et réunit 195 pays. La conférence qui devait se terminer le 11 décembre 2015, est finalement prolongée jusqu'au lendemain[2]. Un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, est validé par tous les pays participants[3], fixant comme objectif une limitation du réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100.

     

                                                                                                                     

    ·       La COP21 (30 novembre - 12 décembre 2015) a permis de conclure un accord engageant 195 États à réduire leurs émisisons de gaz à effet de serre. Ledit accord « de Paris » est depuis entré en vigueur le 4 novembre 2016.

    ·       L'ambition finale de l'accord de Paris est que les contributions des États signataires (différentes d'un pays à un autre) permettent de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines « nettement en dessous » de 2°C d’ici à 2100 (par rapport à la température de l’ère préindustrielle) en renforçant les efforts pour atteindre la cible de 1,5°C.

     

     

     

    Le premier accord universel pour le climat a été approuvé à l’unanimité par les 196 délégations (195 États + l'Union Européenne), le 12 décembre 2015. Moins d'un an après, le 4 novembre 2016, L'Accord de Paris (COP 21) entre officiellement en vigueur. Le seuil des ratifications - 55 Etats représentant 55 % des émissions de gaz à effet de serre - a été atteint en moins d’un an. A quelques jours du passage du relais à la présidence marocaine pour la COP 22. La France affirme que la mobilisation de la France restera entière pour que la justice climatique soit respectée et pour que l’esprit de Paris se prolonge et s’amplifie. Marrakech accueillera du 7 au 18 novembre la COP 22, qui sera centrée sur la mise en œuvre de l’accord de Paris. 


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