• Des records de chaleur :

     

    Énième mauvaise nouvelle pour la planète bleue. 2016 s'apprête à battre un nouveau record annuel de chaleur pour la troisième fois d'affilée, selon les derniers relevés publiés par l'Agence américaine océanique et atmosphérique. Sur les onze premiers mois de l'année, les températures ont damé le pion au précédent record de la même période en 2015. En un an, il est passé de 0,7 à 0,93 degré. Résultat : la Terre devrait enregistrer une hausse de 1,2 degré comparé à la fin du XIXe siècle dans les prochains jours. En d'autres termes, l'accord de Paris visant à contenir la montée des températures mondiales sous les deux degrés par rapport à l'ère préindustrielle, adopté lors de la COP21, ne peut qu'avorter

     

    Cette hausse des températures s'explique en partie par le retour, dix-huit mois plus tôt, du phénomène climatique naturel El Niño, anomalie du système océan-atmosphère entraînant, tous les 3 à 7 ans dans le Pacifique, un réchauffement des eaux. Un dérèglement climatique à l'origine d'importants dégâts. En Arctique, il a fait 20 degrés de plus en novembre que la normale d'après les relevés de l'Institut météorologique danois. Au lieu des - 25 degrés habituels, on y a mesuré - 5 degrés. Avec une superficie aussi mince que celle enregistrée en 1979 par satellite (9,08 millions de kilomètres carrés), la banquise s'est réduite comme peau de chagrin. À en croire certains scientifiques, l'océan arctique pourrait perdre la totalité de sa glace l'été d'ici à 2030. Même situation critique en Antarctique, où la fonte de la calotte glaciaire s'accélère à vue d'œil. L'étendue des glaces a été de 14,54 millions de km2 en novembre, soit 1,81 million de km2 au-dessous de la moyenne de 1981 à 2010 

     

     

    Les pôles ont été particulièrement touchés par ces changements climatiques. À l'instar de l'extrême nord du globe, où les températures obéissent à leur propre logique pour la deuxième année consécutive. Remarquablement élevées par rapport à la normale, elles devraient augmenter de 4 à 10 degrés selon les supercalculateurs météorologiques, jusqu'à atteindre le point de congélation jeudi, soit 0 degré. S'il est trop tôt pour affirmer que ces événements tendent à se normaliser, l'intensité de l'air chaud n'est pas près de faiblir dans cette région reculée.                                     


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